Monday, December 30, 2013
Sunday, December 29, 2013
Friday, December 27, 2013
Ziskakan-Bato Fou
Nous sommes à la fin des années 70 sur l'île de la Réunion. Le maloya, surgissant d'une période d'amnésie refait soudainement surface sous le kayamn affûté de Firmin Viry. Ce chant des esclaves, douloureux et combatif vient conforter un mouvement identitaire très fort qui se détache du paysage politique d'alors : les départementalistes au pouvoir tentent d'étouffer les élans de culture réunionnaise en laquelle ils ne distinguent que le signe d'une marginalité et d'un indépendantisme dérangeant.
Mais la rage pacifiste éclate dans l'intimité des fumées des kabars, fêtes secrètes où la « créolité » mène la danse. A la tête de ces actes de résistances musicaux : Ti Fock, Granmoun Lélé, Danyel Waro et Gilbert Pounia se serrent les coudes dans ces années difficiles. La poésie, les contes, les chansons et les danses se déversent en trombe dans des fonkèr revivifiants où le rythme du maloya n'en finit pas de se libérer de plusieurs siècles d'oubli.
En 1979, trois jeunes amis plein d'entrain, Gilbert Pounia, Bernard Payet et Alain Armand nourrissent avec enthousiasme l'idée de fonder une association culturelle pour « la valorisation et la propagation de la Culture réunionnaise ». Le projet est lancé, il manque juste un nom : Sirandane ? Beau-dommage ? Non, finalement, c'est roulant sur les routes sinueuses de l'île, assis dans leur voiture que Gilbert propose Ziskakan à ses compagnons.
Enfin baptisée par son leader, l'association militante connaît alors un essor inattendu en rendant aux réunionnais les saveurs de leur Culture par les sons de la poésie, les rythmes de la musique, du chant et de la danse, et par les rêveries créoles enseignées par les contes. Regroupant des intellectuels férus d'Histoire, de Littérature et de Culture, le collectif joue sur tous les fronts et séduit aussi une large partie de la population en lançant le magazine Sobat-koz, la radio libre Ziskakan et en créant le GREC (Groupe de recherches et d'études créoles).
merci dominick974
Les années 1980 sont marquées par un foisonnement de formations musicales aux compositions et arrangements autant inventifs qu’éclectiques dont la plupart alimentent le nouveau genre du « maloya électrique » (Ziskakan, Ousanousava, Baster, Ravan…). Les textes deviennent de véritables monuments littéraires qui s’éloignent du format court du maloya « traditionnel ». Musicalement, les sources d’inspirations sont aussi bien internationales que françaises et locales. Sur le plan du message apparaissent des thèmes devenus essentiels depuis. Nous pourrions tous les rassembler sous celui de « l’identité », chose d’autant plus compréhensible qu’il s’agit d’inventer une culture et que, dès lors, tout un ensemble de sujets s’imbriquent.....
En filigrane, on l’aperçoit pourtant au travers d’un constant travail de métaphorisation, élément central de l’esthétique réunionnaise, qui sollicite les thèmes du dénuement, du métissage, du marronnage ou encore, et peut-être surtout, celui de la liberté. Les bases d’une nouvelle musicalité sont jetées par des groupes jouant encore de nos jours un rôle de tout premier plan, y compris lorsqu’ils reprennent, comme lors du 20 décembre 2006, les répertoires de leurs débuts, devenus à leur tour depuis une « musique populaire traditionnelle ».
Les années 1980 sont marquées par un foisonnement de formations musicales aux compositions et arrangements autant inventifs qu’éclectiques dont la plupart alimentent le nouveau genre du « maloya électrique » (Ziskakan, Ousanousava, Baster, Ravan…). Les textes deviennent de véritables monuments littéraires qui s’éloignent du format court du maloya « traditionnel ». Musicalement, les sources d’inspirations sont aussi bien internationales que françaises et locales. Sur le plan du message apparaissent des thèmes devenus essentiels depuis. Nous pourrions tous les rassembler sous celui de « l’identité », chose d’autant plus compréhensible qu’il s’agit d’inventer une culture et que, dès lors, tout un ensemble de sujets s’imbriquent.....
C’est le cas de Ziskakan (« jusqu’à quand ? »), groupe qui marqua durablement les esprits avec son premier album, Bato fou (1981). Proches du milieu militant et universitaire, ses paroliers lancent alors des phrases-choc telles « Maloya i casse les zoreilles gros blancs » (dans « 20 désanm »), « Tu vas connaître la souffrance quand notre pays sera accosté à la France » (dans « Bato fou »), « Non l’esclavage est pas bien mort (…) Madame Desbassayns est encore vivante » (dans « Sarda »). « Douloungué », composé par Gilbert Pounia, est possiblement l’œuvre la plus explicite de la discographie réunionnaise se référant à l’esclavage. Enregistrée en public, elle retrace en près de 7 minutes le calvaire d’un esclave – de son enlèvement à sa terre natale (« Douloungué zanfan l’Afrique ») à sa seconde capture par des chasseurs de marrons et aux sévices qui en découlent – pour s’achever par ce cri : « Pourri esprit dominateur, esprit colonisateur, esprit profiteur ! ».
Benjamin Lagarde-L’esclavage dans le maloya (1981-2006)
Benjamin Lagarde-L’esclavage dans le maloya (1981-2006)
Wednesday, December 25, 2013
Wednesday, December 18, 2013
Soungalo Coulibaly
Soungalo Coulibaly was "the" master drummer of Mali:
He had an exceptional command of the djembé, demonstrating an innovative,
virtuoso style of performance equaled by very few West African musicians.
By virtue of his profound knowledge of the tradition in combination with his forceful,
complex performances on the instrument, he was named one of the four best djembé masters,
alongside Famoudou Konaté, Mamady Keita and Adama Dramé.
Like most traditional drummers, he gained his first musical experience at a very early age
by accompanying work in the fields and playing at village celebrations on the bara and the sabani.
He left Béléko for Fana, then for Côte d'Ivoire, and taught himself to play the djembe,
seizing every opportunity to accompany the djembefolas he met at celebrations, and adopting their music.
When he moved to Bouaké, Côte d'Ivoire, in the mid-1970s, he immediately earned a name for himself through
his remarkable musicality and his ability to adapt to all sorts of different styles.
It was there that Soungalo invented 'flez' music - a fusion of djembe, dunun, tama, djidunun, balafon,
kamelengoni, acoustic guitar, karinyan and song.Flez music draws on the repertoires of the bambara, malinke,
fulbe and wasulunka traditions.
Those qualities led to recognition in Europe, where he regularly presented concerts
as well as giving courses
and formed a group with French musician Vincent Zanetti featuring the exceptional
deep earthy voice of Mariam Doumbia-Diakité,who is the real star in Dengo.Soungalo died in 2004 after a short battle with cancer.
an all times favorite
Wednesday, December 11, 2013
Hanba Kahle Tata Madiba
"During the past few days as the world has reflected on the life of President Nelson Rolihlala Mandela, these ordinary South Africans have been largely absent from the media accounts. We have witnessed a rapid re-writing of history where the struggle spearheaded by the mass democratic movement that marched past my classroom has been collapsed into the special personal determination and charisma of one great man and, at most, a small circle of people around him.
Having spent six and a half years in prison myself, I have the highest regard for Madiba. But he did not take his long walk to freedom alone, nor did he succeed because of some American-style rugged individualism. Madiba was a product of his traditional Xhosa community in the Eastern Cape. He was also a product of a hateful apartheid system that propelled him to envision a loving, inclusive alternative. But most importantly, Madiba was a product of some of the most profound social movements of the 20th century. From the ANC Youth League of the 1940s all the way through to the United Democratic Front and the Mass Democratic Movement of the 1980s, he was surrounded by thousands of people grappling with the complexities of changing a hateful system and constructing a society based on participatory democracy and sharing of wealth. That long road to freedom which Madiba walked was a crowded highway bursting with masses of creative, energetic, dedicated and vastly intelligent people. Madiba drew on their strengths to rise to his special heights. So when we remember him let us not swallow the iconized version of an African giant, but instead keep in mind all those who walked that road with him, without whom he never could have undertaken the journey.."
Songs for Mandela
Let Freedom Reign...
01-Rolihlahla
02-Sipho Mabuse - Nelson Mandela
03-Salif Keita-Mandela
04-Jalikunda Cissokho-Nelson Mandela
05-Youssou N'Dour - Nelson Mandela
06-Toyi Toyi
07-Shoskoloza Mandela
08- Souleymane Faye-God Bless Mandela
09-Koko Ateba - Nelson Mandela (will never give up)
10-Omar Pene-Mandela
11-Lovemore Majaivana & the Zulu Band-Prayer for Mandela
12-Abdullah Ibrahim-Mandela
13-Makwayela LAM - Ghogho Mandela
14-Miriam Makeba-Mbube
Thursday, December 5, 2013
Drums of the Firdu Fula
the Gambia's majority ethnic group-but according to oral history,the Firdu Fula played them first.
The Firdu Fula play the same set of the,tuned higher-to-lower, drums,as the Mandinka,
but with a completely different style of drumming and singing.
Like the Mandinka, Firdu Fula drummers play interlocking rhythms that have been crafted
over generations to weave music from the drums' different tones.The three drums are
tuned to answer each other by virtue of their size.
Two drummers create a supporting rhythm on the two smaller drums, while a third drummer
improvises a solo on a tall and strikingly slender drum, called the sabaro.
The soloist has great artistic liberty, but respects the traditional style of each rhythm.
Each drummer creates a variety of tones by striking the drum with one bare hand and a short
stick, though for some rhythms, the supporting drummers switch to using two bare hands.
In addition, each drummer wears a wrist bracelet of iron bells.
a popular ensemble from Serekunda,led by Amadu Bamba.
The singers are led by Jaiteh Baldeh
Subscribe to:
Posts (Atom)