Saturday, May 31, 2014

Nyarela

This song speaks of  the great men , the brave men who made useful things in
this world before they die.
We dedicate it to the fallen heroes who lie in front  . Many brave men rest in  Nyaréla .
Young girls, small children, the children who fought for  the liberation of our homeland lie in Nyaréla .
 The world is sick, it became a fresh onion without seeds.
We have to be united , this union  ensures the smooth running of things.
Talking is difficult, not  talking is difficult , keeping silent is not good , mouth is a source of trouble. . Speech is learned but  it doesn't  force you .In the past, there were kings able to plant a needle , to pray in its shadow or to steal  the saddle of a horse. These kings always exist  but their reign is over. The times of the  generous kings are over.Today there are more enemies except the  rogues.These rascals say that we, the djéli , disturb . In the name of Allah, when we disturb someone, he becomes famous.
The Stories of the sons of Bambara are becoming   more and more  rare.
 less.and less ,those  interested in them
Death is a reality and  resurrection is a lie , however, it does not destroy hope.

* Niarela is a district with a well known cemetery  in Bamako


with Mah Damba : chant.
 Mamaye Kouyaté : ngoni, djembé.
Sidi Modibo Kouyaté : ngoni. Makhan Tounkara : guitare, ngoni. Marna Sissoko : guitare, tamani.
Djeli Madi Kouyaté : balafon. Djoké Sissoko : flé, flûte bambara.
 Djeli Sékou Kouyaté, Assa Sissoko, Mamani Keita, Niama Tounkara, Sadyou Damba : choeurs.


Saturday, May 17, 2014

Dance of the fishermen


celebrating the annual  collective fishing 


with 
Dimba Tamboura, Hamadou Guindo, Hamadou Tienta  & Naouma Danbélé



Tuesday, May 6, 2014

Ndèye Marie Ndiaye Gawlo



in memory of a great  Voice from Senegal

Née en 1962, Ndèye Marie Ndiaye Gawlo qui fêtait donc ses 49 ans cette année, est griotte de par son
père et sa mère. Aussi, comme tous les Gawlo (Géwël), elle a commencé naturellement à chanter dès son plus jeune âge, il y a plus d’une trentaine d’années. Sa voix grave, profonde, avec un timbre et une intonation qu’elle maîtrisait parfaitement, était sa marque car, à travers elle, elle attirait l’attention. En effet, sa voix ne laissait personne indifférent, tout comme d’ailleurs ses chansons. Elle avait en effet une parfaite connaissance des textes traditionnels, et savait les inscrire dans leurs contextes, tout comme elle maîtrisait l’histoire. En somme, elle était une diva, une voix assurée de la musique sénégalaise, au sens propre du terme.
Ayant démarré sa carrière par la musique traditionnelle, comme le font les griots en chantant notamment dans les cérémonies familiales, elle a, au fur et à mesure, allié la modernité et la traditionnelle. Une modernité incarnée par ses prestations aux côtés de grands artistes sénégalais pour qui elle a assuré les chœurs. Parce que nombre d’entre eux la considéraient comme l’une des meilleures voix du pays.
Sa collaboration avec Youssou Ndour qu’elle a accompagné à travers ses tournées partout à travers le monde, à Bercy, à Londres, très remarquée par le public anglais que la «Gawlo» a conquis au point que les journalistes en étaient réduits à demander au lead vocal du Super Etoile qui était cette femme, en est la preuve la plus éloquente. Viviane Ndour, Salam Diallo dans «Goana», Fatou Geweul, Thione Seck, Coumba Gawlo Seck, entre autres, ont eu à recourir à ses services.
Mais en marge de cette carrière de choriste, Marie Ndiaye Gawlo poursuivait une carrière solo. Cette grande cantatrice a d’ailleurs connu quelques succès avec son premier tube «Teranga» dans les années 90. Un album produit par Youssou Ndour qui était aussi présent dans le clip qui a été très apprécié par le public.
«Goudi amna borom», une autre de ces chansons, traditionnelle celle-là, a aussi été un titre à succès dans les années 90, bien que le clip vidéo soit resté pratiquement inconnu du public. Le dernier et non moins célèbre titre de la diva, «Alal», sorti il y a moins de 5 ans, où elle éveille les populations sur le danger qu’est l’argent, a également fait un carton. Très attachée à la famille de Youssou Ndour, elle chantait tout le temps leurs louanges. La musique sénégalaise a donc perdu une voix irremplaçable.

par Oumou Sidya DRAME



Beeta Felaa
thanks to ngoni 

&
Alal as extra 




thanks to Seutou Damel for the video